La ministre Britannique de la technologie et des sciences, Michelle Donelan, a annoncé son intention d’emprisonner les responsables des médias sociaux s’ils ne parviennent pas à censurer les contenus dits “préjudiciables” sur leurs sites web
Selon un article de Jonathan Turley. Aujourd’hui, la ministre britannique de la technologie et des sciences, Michelle Donelan, a annoncé son intention d’emprisonner les responsables des médias sociaux s’ils ne parviennent pas à censurer les contenus dits “préjudiciables” sur leurs sites web. [134] (https://jonathanturley.org/2023/04/21/the-tower-for-twitter-uk-minister-calls-for-jailing-social-media-bosses-who-do-not-censor-speech/)
Bien entendu, c’est le gouvernement qui déterminera ce qui est jugé trop nuisible pour que les citoyens le voient ou l’entendent.
M. Donelan cherche à faire arrêter des discours dans le cadre du projet de loi britannique sur la sécurité en ligne, un projet de loi de censure draconien qui interdirait effectivement le cryptage de bout en bout pour les utilisateurs privés d’Internet.
Le projet de loi fait appel à l’Ofcom, l’autorité britannique de régulation de l’audiovisuel, pour censurer “toutes les formes d’expression qui répandent, incitent, promeuvent ou justifient la haine” sur la base de diverses caractéristiques progressistes, dont le transgendrisme.
Le gouvernement peut donc censurer toute personne qu’il considère comme promouvant ou justifiant la haine à l’encontre de pratiquement n’importe quel groupe. Ceux qui ne censurent pas peuvent maintenant être rassemblés par Donelan et ses sbires.
Selon un rapport du Telegraph, les entreprises risquent également des amendes allant jusqu’à 10% de leur chiffre d’affaires global si elles osent ignorer les demandes de la Grande-Bretagne de supprimer préventivement ou d’obscurcir les messages violant son futur régime de censure.
Le déclin de la liberté d’expression au Royaume-Uni préoccupe depuis longtemps les défenseurs de la liberté d’expression.