01.09.2023 Comment une femme peut-elle être pédo. ?
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P/faire le point sur ce sujet tabou, rdv à l’uni. de Montréal où la criminologue Franca Cortoni vient de conduire la 1ère étude d’envergure s/les agresseuses sexuelles(..).

«D’après les données recueillies dans plusieurs pays, elles constituent 5 % de la popu. des pédo. Ce chiffre est sûrement sous-estimé. Les victimes d’agressions féminines parlent encore moins que celles des hommes et les serv. judic. et médico-psy. ne sont pas entraînés à les repérer.
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“92 % des victimes de femmes sont des enfants de moins de 9 ans, et le plus svt, leurs enfants. 1/3 agissent seules & 2/3 accompagnées d’un homme, sous emprise ou pas.

“Seules, leur victime est le plus svt masculine, et féminine lorsqu’elles co-agressent avec un homme. Les agressions peuvent aller jusqu’au meurtre”
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Monique Tardif, psychol. à l’Inst. Pinel de Montréal, un hôp. de psych. légale spécialisé ds le suivi thérap. de criminels, a eu affaire à une centaine d’entre elles.
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“Enfants, elles ont subi ttes sortes de sévices & adultes ont une gde fragilité identitaire, sentiment d’impuissance & une incapacité à nouer des relations saines.

J’ai observé que bcp placent un espoir fou ds leur couple. Elles comptent sur l’homme pour les stabiliser & sont prêtes à tt.
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Plutôt que de le frapper (..) elle va manif. son ressentiment & son ambivalence par des contacts sexuels agressifs, par ex. des manip. brutales des organes génitaux pdt la toilette.
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Une d’elles avait fait de son fils le substitut de son conjoint, un objet à l’égard duquel elle éprouvait un mélange d’excit. érotique & de sentiment de vengeance.

Parfois, c l’enfant de trop qui va écoper, ça se passe bien pour le 1er & le 2ème et c’est le 3ème qui va être la cible de la violence sexuelle.

Certaines agressent leurs filles p/maintenir une fusion dans la victimisation. Comme elles ont été violentées pdt leur enfance, elles violentent leurs filles. Quand elles observent que leur mari est attiré par leur fille devenue ado., certaines conjurent leur terreur d’être abandonnées soit en agressant leur fille, soit en l’offrant à leur mari(..)».
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Sherry Ashfield, psych. à la Fond. Lucy Faithfull, org. anglais dédié à la prise en charge des victimes et des auteurs d’abus sexuels :

«Bcp attachent une gde importance à la maternité, non pas p/rapport à l’enfant, mais au statut social de la femme enceinte. Elles ont ainsi l’impression d’être enfin respectées(..).

Après la naissance, elles le perçoivent comme un être sans autonomie s/lequel elles ont ts les droits &vers qui elles vont projeter leur agressivité ou leur conception insensée de l’amour.

J’ai rencontré le cas d’une femme victime d’inceste qui tripotait le sexe de sa fille en lui disant : “Petite princesse,c comme ça que je t’aime”, répétant ce que lui avait dit son père. Bcp sont incapables de concevoir l’intimité & la tendresse autrement que p/le sexe.

(..)Pour d’autres,l’enfant devient un persécuteur, surtout s’il ressemble au conjoint violent ou s’il est né d’un viol.Lorsque leurs enfants sont placés, elles le vivent comme une cata. Elles ne regrettent pas leur enfant,mais leur statut de mère».

Lors des thérapies, Ashfield a parfois bcp de mal à leur faire prendre conscience des actes. « Elles me donnent ttes sortes de justif.:“Il n’y a rien de mal avec le sexe”, “L’ai ouvert à cet univers excitant & agréable”,“De tte façon, il ne s’en souviendra pas”, “C’était mieux que ça soit moi qui lui fasse plutôt que mon mari, qui lui aurait vraiment fait du mal(..)”

Il y a les justif. romantiques, en part. chez celles qui ont des relations avec de très jeunes ado. Elles le dépeignent svt comme un prince charmant avec qui elles se sentent bien, contrairement à l’homme perçu comme dangereux(..)».

P/Ashfield, Internet joue un rôle dans la pédocriminalité féminine. « La rapidité &la facilité avec laquelle les images circulent contribuent sûrement à normaliser la déviance sexuelle(..)»

Source (https://www.marieclaire.fr/,femmes-pedophiles,20258,408762.asp)

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