En 1992, Tony fait son service militaire comme maître-chien chez les fusiliers marins à la base aéronautique navale de Nîmes Garons. Il est alors âgé de 18 ans. C’est à cette période qu’il rencontre une jeune fille qui vit dans un foyer près de la gare. Il ne se souvient que de son prénom, Caroline, et de son âge, 17 ans. Elle tombe enceinte, mais leurs routes se séparent avant la naissance du bébé, dont Tony ne sait pas si c’est un garçon ou une fille.
Trente ans après, Tony se souvient encore des yeux foncés et des cheveux très noirs de Caroline, qui trahissent ses origines italiennes. Il se rappelle aussi la première rencontre, dans un bar, près de la gare, un soir où elle porte une marinière. “C’était en juillet ou en août. Elle buvait un verre, moi aussi avec des copains. C’est comme ça que tout a commencé. Ensuite on s’est fréquentés, puis elle est tombée enceinte. Moi, à l’époque, c’était compliqué avec ma famille, donc malheureusement, le jour où suis parti de mon service militaire, c’est moi, je le reconnais, qui n’ai plus donné de nouvelles”. Le bar auquel Tony fait allusion pourrait être le bar des Fleurs et le foyer pourrait être la Villa blanche Peyron.En 1992, Tony fait son service militaire comme maître-chien chez les fusiliers marins à la base aéronautique navale de Nîmes Garons. Il est alors âgé de 18 ans. C’est à cette période qu’il rencontre une jeune fille qui vit dans un foyer près de la gare. Il ne se souvient que de son prénom, Caroline, et de son âge, 17 ans. Elle tombe enceinte, mais leurs routes se séparent avant la naissance du bébé, dont Tony ne sait pas si c’est un garçon ou une fille.
Trente ans après, Tony se souvient encore des yeux foncés et des cheveux très noirs de Caroline, qui trahissent ses origines italiennes. Il se rappelle aussi la première rencontre, dans un bar, près de la gare, un soir où elle porte une marinière. “C’était en juillet ou en août. Elle buvait un verre, moi aussi avec des copains. C’est comme ça que tout a commencé. Ensuite on s’est fréquentés, puis elle est tombée enceinte. Moi, à l’époque, c’était compliqué avec ma famille, donc malheureusement, le jour où suis parti de mon service militaire, c’est moi, je le reconnais, qui n’ai plus donné de nouvelles”. Le bar auquel Tony fait allusion pourrait être le bar des Fleurs et le foyer pourrait être la Villa blanche Peyron.
Tony, âgé aujourd’hui de 48 ans, vit dans l’Allier, près de Vichy. Depuis, il a fondé une famille, mais il aimerait combler ce qu’il ressent encore comme un vide : “Je me dis que mes enfants ont peut-être un demi-frère ou une demi-sœur quelque part du côté de Nîmes. Je le leur ai dit, je l’ai aussi dit à ma compagne. Et puis je me dis qu’il ou elle me recherche également. Il me manque ça pour combler ma vie”.
Tony essaie aussi de se remémorer des souvenirs marquants qui pourraient servir de déclic, comme ce petit voyage avec Caroline près de Grenoble : “On avait pris le train à l’occasion d’une de mes permissions. On était allés chez une de mes sœurs à Fontaine. Elle lui avait offert un short noir. Ça peut paraître banal comme détail, mais je sais qu’à l’époque Caroline avait été très touchée par ce petit séjour”.
Dernier espoir, peut-être, que France Bleu Gard Lozère se transforme en Père Noël et permette à Tony de retrouver son enfant. “Ce serait génial. On dit que la magie de Noël existe, alors il faut y croire.”