Un an après l’éclatement de l’affaire du Père Louis Ribes, connu comme “Le Picasso des Eglises, cela ne va pas assez vite pour les victimes du prêtre pédocriminel. Elles réclament aujourd’hui qu’on en finisse le plus rapidement possible avec l’héritage de celui qui est né et est enterré à Grammond, dans la Loire
Louis Ribes aurait violé des dizaines d’enfants, notamment lors de séances de dessins ou de photographies où il demandait à des enfants de poser nu-es. Celui que l’on surnomme “le Picasso des Églises” était aussi connu pour des tableaux et des vitraux présents dans plus d’une douzaine de communes de la Loire et du Rhône. Aujourd’hui de nombreuses œuvres sont encore en place et les municipalités attendent que l’Eglise financent leurs retraits.
Sauf que certaines ne voient toujours rien venir, comme à Dième, dans le département du Rhône, au dessus de Tarare. Le maire de la commune est d’accord pour enlever le vitrail dans l’église mais il ne veut pas le faire avec de l’argent public. Alors il attend toujours la prise en charge financière du diocèse de Lyon. Ce sera bien le cas a indiqué le diocèse à France Bleu Saint-Etienne Loire, mais cela prendra du temps. Les agendas de l’Eglise et des victimes ont donc manifestement du mal à s’accorder. C’est la preuve selon elles que le diocèse ne prend pas pleinement en compte les conséquences des crimes du prêtre violeur.
Les victimes ont le sentiment qu’il faut à chaque fois forcer la main du diocèse, qu’il faut sans cesse réclamer pour obtenir des engagements de l’Église. Luc Gemet, l’un des porte-parole du collectif de victimes de Louis Ribes, s’emporte : “le diocèse de Lyon s’est engagé à retirer toutes ses productions et il faut qu’il tienne parole. Ce n’est pas très compliqué pour l’église catholique de gérer ce problème dont elle est responsable”. Le diocèse de Lyon confirme donc que cet engagement sera bien tenu. Il rappelle qu’il a prévenu les victimes que le remplacement des vitraux prendrait du temps, pour des questions essentiellement techniques. Les premiers vitraux remplacés seront ceux de Loire-sur-Rhône d’ici la fin de cet été, puis de Sainte-Catherine et ensuite les autres.
l y a donc une opposition entre d’un côté la patience que réclame l’église, et de l’autre l’urgence de la guérison psychologique portée par les victimes. Elles qui demandent aussi de pouvoir assister à l’enlèvement des productions du pédocriminel. “Les tableaux ont été décrochés dans des églises mais nous n’y avons pas été associés. Cela aurait été un message fort. On se serait sentis considérés” regrette Luc Gemet. Aujourd’hui le collectif des victimes demande aussi une aide financière pour les survivants du père Ribes en détresse psychologique. Certains seraient au bord du suicide
Source (https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/pedophilie-l-urgence-des-victimes-du-pere-ribes-face-au-temps-long-de-l-eglise-9952614)

Một năm sau khi bùng nổ vụ linh mục Louis Ribes, được mệnh danh là “Picasso của các nhà thờ”, mọi thứ không diễn ra đủ nhanh đối với các nạn nhân của vị linh mục ấu dâm. Họ hiện đang yêu cầu chúng ta chấm dứt nó càng nhanh càng tốt. tài sản thừa kế của một người được sinh ra và được chôn cất ở Grammond, ở Loire