2007 – CHEMTRAILS : Question à la Commission européenne de l’eurodéputé néerlandais Erik Meijer

« Traînées de condensation des avions qui ne contiennent plus seulement de l’eau mais provoquent des voiles laiteux persistants, éventuellement dus à la présence de baryum, d’aluminium et de fer :

1. La Commission sait-elle que, depuis 1999, des citoyens du Canada et des États-Unis se plaignent de la présence croissante dans l’air de traînées de condensation d’un nouveau type, qui persistent parfois pendant des heures et s’étendent beaucoup plus largement que par le passé, créant des voiles laiteux que l’on qualifie d'”obscurcissement aérien” ? et que ce nouveau type de traînée a particulièrement attiré l’attention parce qu’il diffère des traînées de condensation blanches, courtes et minces comme un crayon, que l’on connaît depuis l’apparition des moteurs à réaction, qui restent visibles pendant 20 minutes au maximum et qui ne peuvent être produites que si de la vapeur se condense sur des particules de poussière en raison de températures basses et d’une humidité élevée ?

2. La Commission est-elle consciente que les enquêtes menées par ces plaignants, les observations des pilotes et les déclarations des organismes gouvernementaux suggèrent de plus en plus que ce qui se passe est que les avions émettent dans l’air sec de petites particules composées de baryum, d’aluminium et de fer, un phénomène qui, dans le débat public en Amérique est devenu connu sous le nom de chemtrails ?

3. Contrairement aux traînées de condensation, les chemtrails ne sont pas un sous-produit inévitable de l’aviation moderne. La Commission sait-elle donc à quoi sert l’émission artificielle de ces substances d’origine terrestre dans l’atmosphère terrestre ? Aide-t-elle à provoquer la pluie, profite-t-elle aux télécommunications ou lutte-t-elle contre le changement climatique ?

4. Dans quelle mesure l’obscurcissement aérien et les traînées chimiques sont-ils également utilisés dans l’air au-dessus de l’Europe, sachant que de nombreuses personnes sont désormais convaincues que ce phénomène devient de plus en plus courant et s’inquiètent du fait que l’on sait peu de choses à ce sujet et qu’il n’y a pas d’information publique sur ce thème ? Qui est à l’origine de ces pulvérisations et comment sont-elles financées ?

5. Outre les avantages attendus de l’émission de substances dans l’air, la Commission a-t-elle connaissance d’éventuels inconvénients que cela pourrait avoir pour l’environnement, la santé publique, l’aviation et la réception TV ?

6. Que fait-on pour empêcher les États ou les entreprises européennes de prendre unilatéralement des mesures dont l’impact transfrontalier peut être considéré comme indésirable par d’autres États ou organisations de citoyens ? Une coordination est-elle déjà en place à cet égard ? L’UE y joue-t-elle un rôle ou la Commission prévoit-elle un rôle futur, et quels sont les objectifs de la Commission à cet égard ? »

🔻Source (https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E-6-2007-2455_EN.html) (30/04/2007)

[1/2]

www.europarl.europa.eu (https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E-6-2007-2455_EN.html)