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La jeune femme aujourd’hui âgée de 18 ans a dénoncé les faits en oct.21. À l’époque, elle a des intentions suicidaires et a fait un séjour en hôpital psy.. Elle explique à sa mère qu’elle a été victime d’attouchements sexuels, quelques années auparavant. L’auteur est un ami de la famille, et a fait ça lorsqu’elle était chez son gd-père, dans un ptit village près de Lisieux.

Selon son témoignage, elle devait avoir 9 ans et demi lorsqu’il l’a allongée sur la table, lui a baissé la culotte et touché le sexe, avant qu’elle ne prenne la fuite. Elle a aussi des flashs d’autres faits, qui se seraient produits jusqu’à ses 15 ans : bisous sur la bouche, tentatives de lui toucher le sexe par-dessus les vêtements.

À la barre du trib., le retraité rejoue la scène : «On était dans la cuisine, je faisais une sieste au bout de la table. Elle est venue, elle voulait un câlin. Je lui ai fait un câlin, et l’ai chatouillée. Et elle a commencé à frotter ses fesses sur ma cuisse, je suis restée bouche bée.» Il poursuit : «J’étais en polo, et elle a vu mes poils de torse, alors elle m’a dit qu’elle avait des poils pubiens. Son frère est passé dans la pièce, et elle est partie.»

Env 15 jours après, « rebelote » après un repas:

« Je faisais une sieste dehors. À 2 reprises, elle est venue me trouver pour venir à l’int.. Je l’ai prise ds mes bras, l’ai posée sur la table de la cuisine, j’ai levé sa jupe et j’ai voulu baisser sa culotte pour voir ses poils pubiens, et elle est partie. Quand elle s’est barrée, j’ai compris que j’avais fait une connerie. Je m’en veux, mais c’est fait, c’est fait.» 

Il assure, «je n’ai jamais touché son sexe». «Ses souvenirs sont assez proches de ce que vous dîtes,mais elle dit que vous l’avez touchée», remarque Aurélie Lartigau, la prés. « Je n’ai jamais été plus loin », répond-il.

« Quelles étaient ses connaissances en matière sex.? Vs pensez qu’une fille de 9 ans peut avoir des intentions sex. envers quelqu’un de 61 ans ?», la prés.

«Elle est quand même venue me chercher 2 fois », souffle-t’il. La prés., étonnée : «Si un enfant vient vs chercher pour jouer, vous y voyez une connotation sex.? C’est inquiétant.»

Il reconnaît aussi « des bisous, le + possible s/la bouche », «des caresses dans le dos», lui avoir «touché la poitrine» quand il «en avait un coup dans l’aile». Aux enquêteurs, il disait qu’elle était amoureuse de lui. Acculé p/les questions de la prés,il finit par bégayer :

«Je l’embrassais s/la bouche parce que je l’aimais. C’est comme ça, j’y peux rien… » 

« Je suis effarée de ses décla., s’exclame Me Marie-Claude Piro-Vinas, avocate de la victime. C’est le profil du pédo… » Puis se tourne vers lui:

« Il faut vs remettre en question, vous êtes dangereux! C’est une jeune fille démolie, abimée p/votre comportement. Vs étiez l’ami de son gd-père, pas son prince charmant !»

Un rapport psy a montré qu’elle souffre d’anxiété permanente, d’angoisses, et ne fait plus confiance aux hommes.

«C’est sidérant, regrette Delphine Mienniel, la proc. C’est une fillette, elle ne peut pas résister physiqu. & moral. à un homme de 61 ans.» Elle requiert 3 ans de prison dont 2 ans de sursis.

L’expert. psy réalisée s/l’accusé, fruste, met avant une absence totale d’autocritique, une inversion des rôles + importante immaturité & perversion sex. «Les faits sont déplorables & ont des conséquences irrémédiables, souligne d’emblée son avocat », Me Yves Jégo :

«Il est dans une forme de déni, mais pas dans un déni complet, il reconnaît les faits extrêmement maladroitement. Il est excessivement seul, mais ce n’est pas un prédateur.»

Il est condamné ce 5.9 à 2 ans de prison dont 1 an de sursis pendant 2 ans, avec l’oblig, de se soigner & l’interd. d’entrer en contact avec elle. Il devra lui verser 3 000 € p/ préjudice moral + 800 € p/les frais d’avocat.

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