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Selon l’institut de la statistique, le pouvoir d’achat va progresser de 1,2% cette année, sur fond de revalorisations plus dynamiques des salaires et de ralentissement de l’inflation.

“Il s’agit d’une moyenne qui, comme toujours, “masque des disparités”, rappelle Olivier Simon, chef de la division synthèse conjoncturelle à l’institut de la statistique.

“Quelle est la différence entre 2023 et 2022? Il faut voir que les termes de l’échange se sont nettement améliorés, c’est-à-dire qu’en 2022, les coûts des intrants étaient très élevés, les coûts de nos importations étaient beaucoup plus dynamiques que ceux de nos exportations. La situation s’est retournée en 2023. Cette amélioration des termes de l’échange apporte un peu d’air aux revenus des ménages et des entreprises, directement ou indirectement”, a expliqué Julien Pouget, chef du département de la conjoncture à l’Insee.

“Sur la seconde moitié de l’année, “les revenus d’activité seraient relativement dynamiques”, selon l’Insee. En effet, les salaires réels rebondiraient au deuxième semestre, grâce au ralentissement récent de l’inflation et à la prise en compte de l’inflation passée dans les renégociations salariales. Sans oublier le versement en fin d’année de la prime de partage de la valeur.

“Au total sur l’ensemble de 2023, l’évolution du salaire mensuel par tête marchand non agricole serait ainsi similaire à celle des prix à la consommation”, anticipe l’institut.

🔴Dans le secteur privé, les actifs ont réellement perdu du pouvoir d’achat.

En 2023, dans le secteur privé, la perte de pouvoir d’achat des salariés est en moyenne d’1,5 point par rapport à 2019, avant la crise Covid.

L’étude du cabinet Rexecode montre que les salaires ont décroché par rapport à l’inflation. Pour expliquer cette situation, l’institut de recherche proche des milieux patronaux met en avant une baisse générale de la productivité.

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