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Le Conseil d’État se penche sur l’allumage des bougies de Hanouka, l’an dernier à l’Élysée

La plus haute juridiction administrative, saisie par la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et l’Association des libres penseurs, estime que le président de la République n’avait aucunement « organisé une cérémonie religieuse », selon le rapporteur qui s’est prononcé pour le rejet de la requête. La décision sera rendue ultérieurement.

Dans la salle des fêtes de l’Élysée, le grand rabbin de France Haïm Korsia avait allumé la première bougie du candélabre de Hanouka, la fête juive des lumières, le 7 décembre 2023. La décision, prise par Emmanuel Macron, avait suscité la polémique.

Le Conseil d’État avait été saisi par la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et l’Association des libres penseurs de France qui lui demandaient « d’annuler la décision par laquelle le Président de la République a autorisé la tenue » de cette cérémonie.

Lors de l’audience, le rapporteur public a souligné que la requête « n’a pas l’objet que les requérants aimeraient lui donner » car « il n’existe pas de décision administrative d’allumer la bougie ».

La célébration était intervenue lors de la remise à Emmanuel Macron du prix annuel Lord Jakobovits de la Conférence des rabbins européens, qui récompense la lutte contre l’antisémitisme et la sauvegarde des libertés religieuses.

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