Une atteinte brutale à la liberté d’informer, qui n’est pas la première depuis le premier quinquennat du président de la République.
«À l’Élysée, ce sont des fous furieux», confie un journaliste qui a participé à plusieurs déplacements du président
E.Macron verrouille brutalement la presse, raconte Politis évoquant le rôle d’Anastasia Colosimo dans la brutalisation des journalistes.
L’Elysée n’a guère apprécié le tweet de l’Association de la presse présidentielle se plaignant d’avoir été empêché de faire son travail à Montréal lors de la visite de Macron: coups de fil menaçants, messages sur Whatsap, sms comminatoires…
Sur deux équipes de “pool”, ces journalistes qui suivent Macron en tournée, l’une a été retenue par un barrage de la police canadienne et l’autre par… un “CRS” de la sécurité du président.
“C’est scandaleux, le président se trouvait dans un lieu public”, s’émeut un confrère.
Les policiers français ont déjà tenté empêcher les journalistes accrédités de faire leur travail lors d’une visite d’État de Macron aux Pays Bas, en avril 2023 en empêchant l’un d’eux de sortir de la salle de presse car des manifestants critiquaient le président.
“Ce sont des fous furieux”, confie un autre journaliste qui a participé à plusieurs déplacements du président. “Ils peuvent même appeler des patrons de chaîne pour se plaindre”.