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Le 3 octobre 2019, un employé de la Préfecture de Police de Paris a égorgé quatre fonctionnaires et en a blessé un autre avant d’être lui-même abattu par un policier…

L’enquête a révélé que l’homme, un Martiniquais de 45 ans, avait été recruté quinze ans plus tôt par la Direction du Renseignement comme adjoint administratif pour des tâches d’exécution (catégorie C de la fonction publique). Il avait pu obtenir une habilitation « Secret défense » lui donnant accès à des informations en lien avec l’islam radical.

Lui-même s’était converti à l’islam salafiste en 2008 et avait épousé en 2014 une immigrée marocaine. Il n’avait jamais été inquiété malgré des signes récurrents de radicalisation.

Ce énième attentat islamiste témoigne d’une spectaculaire progression de la menace terroriste à plusieurs titres. D’abord parce qu’il atteint l’État en frappant au cœur même de l’organisme en charge de la sécurité des citoyens. Ensuite parce qu’il met en évidence la fragilité des administrations et entreprises publiques (ministères, police, Mairie de Paris, RATP…) et les faiblesses des dispositifs de surveillance comme ici, où le tueur avait pu franchir les portiques de détection des métaux avec son arme, un couteau en céramique, sans être inquiété.

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