«Le cas de la Nouvelle-Calédonie est extrêmement préoccupant», avec des dégâts estimés à 2,2 milliards d’euros. Chez Generali, «il nous est resté 50 millions à notre charge», a déclaré son président Jean-Laurent Granier.
Generali France se retourne contre l’État. L’assureur déposera des recours au civil contre l’État pour demander à être remboursée des sommes versées aux assurés touchés par les émeutes en Nouvelle-Calédonie, a indiqué lundi à l’AFP son président Jean-Laurent Granier. «Le cas de la Nouvelle-Calédonie est extrêmement préoccupant», avec des dégâts estimés à 2,2 milliards d’euros. Chez Generali, «il nous est resté 50 millions à notre charge», a déclaré Jean-Laurent Granier.
«Le maintien de l’ordre, ce n’est pas la responsabilité des assureurs, mais de l’État». Après avoir remboursé les assurés, le patron France de Generali indique donc que son entreprise «déposera des recours contre l’État pour lui demander des remboursements». L’assureur Allianz, qui a 260 millions d’euros de dommages à rembourser sur l’archipel, avait déjà évoqué cet été la possibilité de poursuivre l’État français pour négligence, en compagnie d’autres assureurs, estimant que certains dégâts avaient eu lieu dans des endroits que l’État (police, armée, services santé, pompiers…) avait désertés.