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“Un an après les attentats du 7 octobre, Netanyahou est sur une lancée victorieuse” Tel est le titre d’un récent article d’Axios décrivant le Premier ministre israélien surfant sur une vague imbattable de triomphes. Ces “succès” militaires stupéfiants, note l’auteur Barak Ravid, comprennent le bombardement du Yémen, l’assassinat du chef du Hamas Ismail Haniyeh et du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, ainsi que l’attentat au pager contre le Liban.

Le même auteur est récemment devenu viral pour un article affirmant que les attaques israéliennes contre le Hezbollah “n’ont pas pour but de mener à la guerre mais sont une tentative de ‘désescalade par l’escalade'” Les utilisateurs des médias sociaux se sont moqués de Ravid pour ce raisonnement bizarre et orwellien. Mais ce qui a échappé à presque tout le monde, c’est que Barak Ravid est un espion israélien – ou du moins l’était-il jusqu’à récemment. Ravid est un ancien analyste de l’agence d’espionnage israélienne Unit 8200. L’année dernière encore, il était réserviste au sein du groupe des Forces de défense israéliennes.

L’Unité 8200 est l’organisation d’espionnage la plus importante et peut-être la plus controversée d’Israël. Elle est responsable de nombreuses opérations d’espionnage et de terreur très médiatisées, dont le récent attentat à la radiomessagerie qui a blessé des milliers de civils libanais. Comme le révélera cette enquête, Ravid est loin d’être le seul ancien espion israélien à travailler dans les principaux médias américains, s’efforçant de susciter le soutien de l’Occident aux actions de son pays.

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