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Un père du Coteau espère toujours revoir ses deux enfants, emmenés par leur mère il y a plus d’un an au Kazakstan. Antoine, le père d’Aristide et Elsa, se bat pour les rapatrier en France. Ce vendredi 22 novembre, il organise une soirée au Coteau pour lever des fonds pour financer ses démarches judiciaires et ses déplacements au Kazakhstan, où les deux petits de 4 et 6 ans ont été emmenés par leur maman en 2023.

Chez Margareth, les photos des visages de ses petits-enfants Elsa et Aristide sont partout. Aux murs, sur la table basse, près du piano. “Depuis qu’ils ne sont plus là, il y a un grand, grand vide dans la maison”. Cette grand-mère est inquiète, comme son fils Antoine, le papa des deux petits. Après le divorce, il partage la garde des enfants avec son ancienne épouse kazakhstanaise, mais en juillet 2023, quand vient son tour de garder son garçon et sa fille, il trouve la maison vide. Depuis, malgré des décisions de justice, en France comme au Kazakhstan, demandant leur retour dans la Loire, Antoine n’a plus de nouvelles de ses enfants.

Dès août 2023, le parquet de Roanne a ouvert une enquête pour soustraction d’enfants. Depuis, Antoine a multiplié les aller-retours au Kazakhstan pour retrouver les deux petits, mais impossible de les retrouver raconte-t-il. Son ancienne épouse a donné plusieurs adresse différentes, où Elsa et Aristide sont introuvables. Leur père s’est même présenté à l’école kazakhstanaise où ils étaient scolarisés. “Depuis, ils ne sont plus scolarisés, on ne sait où ils habitent, on ne sait plus où ils sont. Je ne peux plus les voir.”

Entre espoir et abattement

“Depuis janvier, il y a eu l’anniversaire d’Aristide et celui d’Elsa, je n’ai pas de nouvelles, je ne peux même pas leur souhaiter. C’est difficile.” Il ne comprend pas pourquoi leur retour met tant de temps, alors que des décisions de justice, en France et au Kazakhstan, lui donnent raison. “Ce qui est désespérant c’est qu’on ne sait pas ce qui bloque. Ce qui serait bien, c’est qu’ils soient de retour pour Noël.” Une rencontre, début novembre, entre le président français et son homologue kazakhstanais, lui fait espérer que les choses bougent.

En France, on dénombre en 2023 plus de 600 enlèvements parentaux, dont la moitié avec des départs vers l’étranger (https://www.116000enfantsdisparus.fr/wp-content/uploads/2024/05/116-000_Rapport-2023-sur-les-disparitions-de-mineurs-en-France-Web.pdf). Antoine espère donc aussi faire évoluer la loi pour rendre ces départs plus complexes.

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