Mercredi au Sénat, Alexandre Portier lui a porté la contradiction sur le sujet de l’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (EVARS). La ministre a ensuite recadré son ministre délégué au cours d’une interview, à Lille.
Alexandre Portier, son ministre délégué, a porté l’estocade sur le sujet sensible de l’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (EVARS) à l’école. Le jeune ministre issu des Républicains a attaqué le programme en cours d’adoption, qui doit rendre effectives les 3 séances annuelles obligatoires, prévues dans la scolarité depuis une loi de 2001, et très peu appliquées.
Ce texte (programme) « n’est pas acceptable en l’état » et « doit être revu », a-t-il déclaré. « Je m’engagerai personnellement pour que la théorie du genre ne trouve pas sa place dans nos écoles ».
Dans la foulée, l’entourage d’Anne Genetet, a indiqué à la presse que le terme « identité de genre » (utilisé pour distinguer le sexe de naissance du sentiment d’identité masculine ou féminine notamment) « ne figurera pas » dans la version définitive du programme. Ce même entourage a fait état d’un « alignement » des points de vue entre sa ministre et son ministre délégué.
Cette position d’Anne Genetet est apparue comme un revirement et a été vivement critiquée. On lui reproche de s’être aligné sur la position de la droite conservatrice et l’extrême droite qui mènent une campagne active contre la volonté présumée d’enseigner la théorie du genre aux enfants. « La ministre cède aux marchands de peur et leurs contrevérités », a critiqué Sophie Vénétitay, responsable nationale du SNES-FSU
En visite dans la région ce jeudi, la ministre et son ministre délégué ont répondu aux questions de la voix du Nord. « Il n’y a pas de théorie du genre, ça n’existe pas. ça n’est absolument dans le programme puisque ça n’existe pas », a tranché Anne Genetet, recadrant ainsi son ministre délégué.
« Nous devons apporter cette éducation à la vie affective, à la vie relationnelle et par ailleurs à la sexualité, cela fait partie du code l’éducation », insiste Anne Genetet.
« Nos enseignants ont besoin d’être soutenus pour savoir répondre aux questions qui ne sont pas forcément prévues ou organisées dans un contexte où nous devons faire passer des valeurs fondamentales sur le respect, sur l’égalité filles-garçons, sur le consentement »
Via:
https://x.com/BFMTV/status/1862090571235402074?t=7uOL26oyYF56xH6AtkIl_A&s=19
https://www.lavoixdunord.fr/1527806/article/2024-11-28/il-n-y-pas-de-theorie-du-genre-ca-n-existe-pas-lille-la-ministre-de-l-education