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“Je regarde ce que les francs-maçons ont fait de Notre-Dame de Paris (et quand je dis cela, je parle en connaissance de cause : j’ai entendu le Grand Maître de la GLDF en personne, Marc Henry, se vanter d’avoir rebâti, lui et d’autres obédiences, la cathédrale !) et je suis horrifié. C’est luciférien, au sens propre et aseptisé du terme : c’est sur-éclairé. Il n’y a plus de place pour l’obscurité, donc pour le mystère et la prière. Une bougie, par exemple, ne pourra plus brûler ni éclairer. C’est fini (et je parie qu’ils vont les interdire pour cause de risque d’incendie).

Tout est blanchi, aurifié, calcairisé, nettoyé à la chaux, muni de détecteurs, éclairé dans le moindre détail. C’est un massacre. On ne peut pas prier là-dedans. C’est devenu un musée. Les deux cours des sculptures du Louvre!

Moi, je me souviens très bien de l’ancienne ombre du lieu, et de la fraîcheur, de l’intimité avec Dieu, que celle-ci permettait. Et le dessin animé “Le Bossu de Notre Dame” de Disney, malgré ses imperfections et excès, a au moins le mérite d’avoir reproduit fidèlement l’obscurité de l’intérieur de Notre Dame. Le seul moment où je l’aie vue briller de mille feux, c’était – et ça devait le rester – lors de la messe de confirmation des 400 néo-catéchumènes (j’étais parrain de Mélanie). Et sans doute à Pâques, évidemment (le transept se devait d’être lumineux).

Mais une cathédrale, et à plus forte raison dédiée à la Vierge Marie, pour rester priante, ne doit pas être sous le feu des projecteurs ni éclairée comme un Château de Versailles. Ce n’est pas la Cour de Louis XIV ! Ce n’est pas un lieu de prestige, clinquant, bling-bling. C’est un lieu de prière et de dialogue obscur, silencieux, ombragé, en compagnie de la Vierge. Jadis, elle était mon coin d’ombre, de fraîcheur, d’intimité, d’oraison, d’isolement, quand dehors la canicule frappait. Maintenant, plus personne ne pourra s’y cacher avec Dieu.

Les francs-maçons et Macron ont tué Notre Dame. Et vous pouvez être sûrs que la majorité des catholiques et des évêques n’y verront rien, et joueront les éblouis, les illuminés…”

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