Sous la coupole du palais de l’Élysée, un silence presque sacrilège résonne. Emmanuel Macron, autrefois héros d’une “start-up nation”, semble s’étioler dans un rêve éveillé devenu cauchemar politique. Loin des foules enflammées de 2017, où il proclamait avec assurance “mon peuple”, le président fait face à un constat implacable : l’isolement.
Brigitte Macron, entre ironie et fatalisme
Dans les salons feutres de l’Élysée, Brigitte Macron aurait confié, dans un souffle teinté d’une ironie amère : « Les Français ne le méritent pas. » Cette phrase, entre réprobation et léger fatalisme, résume l’état d’esprit du couple présidentiel. L’ancien “Jupiter” n’a plus qu’à contempler, impuissant, son propre mont Olympe transformé en éboulis politique.
Dissolution fatale
Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, acte qui devait incarner une reprise en main autoritaire, Emmanuel Macron semble pris à son propre piège. Avec une majorité introuvable et une opposition galvanisée, chaque tentative de gouverner ressemble davantage à une épreuve d’échec que à une stratégie de reconquête.
Le chant du cygne d’Éric Dupond-Moretti
Éric Dupond-Moretti, fidèle parmi les fidèles, partage ses inquiétudes. « Je le sens à sa voix, ce n’est plus le même », aurait-il glissé après un échange téléphonique avec le chef de l’État. Cette confession, presque pathétique, révèle une vérité crue : le président n’est plus que l’ombre de lui-même, un leader sans élan, entouré d’un cercle qui rétrécit inexorablement.
Impopularité record
Avec un taux de popularité flirtant dangereusement avec les abysses, Emmanuel Macron dépasse maintenant les scores de rejet des présidents qui l’ont précédé. La fatigue d’un second mandat sous tension — marqué par les crises sociales, les révoltes populaires et une gestion souvent perçue comme hautaine — pèse lourdement.
Et maintenant ?
Face à un lent crépuscule, la question se pose : que restera-t-il de Macron une fois le rideau tombé ? Peut-être seulement un souvenir ambiguë : celui d’un homme qui, à force de vouloir tout incarner, a fini par ne plus être personne. Les Français, eux, n’attendent plus qu’une chose : le lever d’un nouveau soleil politique.
Christophe Martin-landré