Le nombre d’évacuations a drastiquement diminué depuis mai. L’Organisation mondiale de la santé estime que plus de 12 000 patients doivent être rapidement transférés hors de l’enclave assiégée par Israël.
Hassan Abd Rabbou a été opéré en urgence fin novembre à l’hôpital Nasser, dans le sud de Gaza. Les voies urinaires du petit Palestinien de 6 ans étaient bloquées, un kyste lui a été retiré, sa vessie était inflammée.
Depuis, « son petit corps est ravagé par la douleur »,décrit son père, Wissam Abd Rabbou.
Son fils unique souffre d’une rare anomalie congénitale de l’appareil reproducteur ; il a déjà subi 25 interventions chirurgicales. Le 11 décembre, Wissam a été informé qu’Israël avait approuvé l’évacuation de Hassan mais que sa mère n’était pas autorisée à l’accompagner.
Désespéré, il a renvoyé une autre demande, avec son nom et celui de sa mère à lui, la grand-mère de l’enfant : « Je ne comprends pas comment ils veulent qu’il soit évacué sans qu’il ait au moins sa mère et moi à ses côtés. » « Je me vois comme un père raté car je ne peux pas faire soigner mon fils. Je me sens impuissant, j’en veux à ce monde injuste et hypocrite », lance Wissam.
En 2023, après 50 jours de « meurtres et de destructions », les membres de la petite famille ont fui leur maison à Jabaliya, dans le nord de Gaza.
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https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/21/a-gaza-des-milliers-de-malades-et-de-blesses-risquent-de-mourir-faute-d-evacuation-medicale_6460158_3210.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=ios&lmd_source=default