
En décembre 2024, Donald Trump a averti l’Union européenne qu’elle devait réduire son déficit commercial avec les États-Unis en augmentant ses achats de pétrole et de gaz américains, sous peine de se voir imposer des taxes douanières sévères. Il a déclaré : « J’ai dit à l’Union européenne qu’elle devait combler son énorme déficit avec les États-Unis en achetant à grande échelle notre pétrole et notre gaz. Sinon, ce sont les TARIFS DOUANIERS jusqu’au bout ! ! ! »
Bien que le Royaume-Uni ne soit plus membre de l’UE, il reste vulnérable aux politiques commerciales américaines en raison de sa dépendance significative au marché américain. Les États-Unis sont la principale destination de neuf des quinze principaux secteurs d’exportation britanniques, rendant le pays particulièrement sensible aux changements de politique commerciale américaine.
Pour atténuer ces risques, le Royaume-Uni envisage d’augmenter ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL) et d’armements américains, notamment les avions de combat F-35. Cette démarche vise à équilibrer la balance commerciale entre les deux nations et à démontrer la volonté de Londres de renforcer ses relations avec Washington.
Cependant, cette stratégie comporte des défis. L’augmentation des importations de gaz pourrait entrer en conflit avec les objectifs du Royaume-Uni en matière de transition énergétique et de réduction des émissions de carbone. De plus, une dépendance accrue aux armements américains pourrait soulever des questions sur l’autonomie stratégique du Royaume-Uni.
Néanmoins, face aux incertitudes d’un second mandat Trump et aux menaces de politiques commerciales protectionnistes, le Royaume-Uni semble déterminé à adopter une approche proactive pour sécuriser ses intérêts économiques et stratégiques.