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Le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), principale force de l’opposition, avait maintenu dimanche une élection primaire à laquelle Ekrem Imamoglu, principal opposant au président Recep Tayyip Erdogan, était le seul candidat, malgré ses accusations pour corruption

L’incarcération du maire d’Istanbul a provoqué une forte contestation en Turquie. De nouveaux appels à manifester lundi soir ont été lancés à travers le pays pour le 6e jour consécutif.

Dimanche, comme chaque soir depuis mercredi, des dizaines de milliers de personnes ont envahi les abords de l’hôtel de ville d’Istanbul en signe de soutien. La police a procédé à de nouvelles interpellations lors des manifestations, selon des médias turcs. Au moins 8 journalistes ont été également arrêtés hier matin à leur domicile.

Ekrem Imamoglu, démis officiellement dimanche de ses fonctions, est accusé de “corruption”, ce qu’il réfute, dénonçant “une exécution sans procès”.

“Je suis là. Je porte une chemise blanche et vous ne pourrez pas la salir. Mon poignet est solide et vous ne pourrez pas le tordre. Je ne reculerai pas d’un pouce. Je gagnerai cette guerre”, a-t-il dit

“L’incarcération du maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu ainsi que de nombreuses autres personnalités constitue des atteintes graves à la démocratie”, a déploré dimanche soir la diplomatie française, qui avait déjà condamné son arrestation mercredi.

A l’unisson, Berlin a fustigé “ceux qui emprisonnent les politiciens de l’opposition et les manifestants”, dénonçant également une “atteinte à la démocratie”.

Source
https://www.francetvinfo.fr/monde/turquie/en-turquie-le-maire-emprisonne-d-istanbul-est-designe-candidat-a-la-presidentielle-par-son-parti_7148715.html

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