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La procureure de la République de Tours a annoncé, mercredi 26 mars sur le réseau X, l’ouverture d’une enquête préliminaire visant des faits de « bizutage, atteintes sexuelles et violences aggravées » lors de soirées organisées par des étudiants en médecine de l’université de Tours. Les investigations, confiées à la police judiciaire, font suite à des révélations choquantes, dont des pratiques humiliantes et des agressions sexuelles.

Un plan anti-violences et des soirées annulées
En réaction, l’université de Tours a dévoilé lundi un plan de 27 mesures pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Parmi les actions immédiates : l’annulation de tous les galas et soirées étudiantes jusqu’à la fin de l’année universitaire. Ces décisions interviennent après un rapport accablant de l’Inspection générale de l’Éducation, du Sport et de la Recherche (IGESR), mené entre septembre et décembre 2024.

Rapport accablant et témoignages édifiants
Bien que non rendu public, le rapport de l’IGESR, consulté par le président de l’université Philippe Roingeard, décrit des scènes de « consommation de pâtée pour chien ou de glaçons d’urine », des « strip-teases imposés » ou encore des « rapports oraux forcés sur des jeunes femmes ». Une banderole sexiste déployée lors d’une soirée a également été pointée du doigt. Les enquêteurs ont recueilli 48 témoignages concernant quatre soirées organisées entre octobre 2023 et septembre 2024, selon « ici Touraine ».

Mobilisation pour recueillir la parole des victimes
Pour éclaircir l’ampleur des faits, l’université a lancé une enquête interne afin de recueillir de nouveaux témoignages. Si l’enquête judiciaire n’inclut pas à ce stade des accusations de viol, les pratiques dénoncées pourraient conduirent à des qualifications pénales plus graves.

Cette affaire relance le débat sur les traditions estudiantines et leur dérive, poussant les institutions à renforcer leur vigilance face aux violences sexuelles.

Source : France TV Info
🔗 https://www.francetvinfo.fr/…


Points clés :

  • Enquête judiciaire pour bizutage, violences et agressions sexuelles.
  • 27 mesures annoncées, dont l’annulation des soirées.
  • Rapport IGESR : 48 témoignages sur des actes humiliants et sexuels.
  • Enquête interne en cours pour compléter les éléments.

Par ChrissM pour PRODPRESS

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