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Moscou/Washington – La Russie envisagerait de fournir à Elon Musk une petite centrale nucléaire pour soutenir ses projets de colonisation de Mars, selon des propos attribués à Kirill Dmitriev, commissaire du président russe pour la coopération internationale. Ces discussions, rapportées par Reuters, pourraient être abordées lors d’une vidéoconférence entre les parties, a-t-il suggéré, sans confirmer l’existence de négociations formelles avec SpaceX.

Bien que les spécificités techniques restent floues, il s’agirait d’un réacteur nucléaire compact, conçu pour alimenter une base humaine sur la planète rouge. *« Le domaine spatial exige des innovations audacieuses, et la Russie dispose d’un savoir-faire reconnu dans le nucléaire civil. Une collaboration avec des acteurs privés *pourrait* accélérer l’exploration de Mars »*, aurait déclaré Dmitriev, selon des sources anonymes citées par l’agence.

Cette annonce interviendrait dans un contexte où SpaceX cherche des solutions énergétiques durables pour ses missions interplanétaires. Elon Musk a évoqué à plusieurs reprises le nucléaire comme option crédible, bien qu’aucun accord concret n’ait été officialisé. *« Associer expertise publique et privée *serait* une étape logique pour les défis technologiques de demain »*, aurait ajouté le représentant russe.

Entre ambitions et incertitudes
Si cette coopération resterait hypothétique, elle refléterait les ambitions spatiales renouvelées de Moscou, désireux de s’imposer dans une course à l’espace dominée par les États-Unis et la Chine. La Russie aurait déjà développé des réacteurs compacts pour des projets lunaires, selon des rapports sectoriels.

Du côté de SpaceX, aucune réaction officielle n’a été communiquée. Toutefois, Musk aurait souligné en privé l’importance de sources d’énergie haute performance pour Mars, selon des informations non confirmées.

Prochaines Ă©tapes sous conditions
D’après Dmitriev, une rencontre virtuelle serait envisagée pour explorer les aspects techniques et juridiques d’un tel partenariat. Les observateurs relèvent que la coopération spatiale russo-américaine, malgré les tensions diplomatiques, a historiquement fonctionné – à l’image de l’ISS. Reste à savoir si Washington accepterait un projet impliquant des technologies sensibles, dans un climat de sanctions accrues contre Moscou.

À retenir : *Alors que SpaceX vise Mars d’ici les années 2030, la Russie *positionnerait* son nucléaire civil comme un levier d’influence. Une alliance à haut risque, mais potentiellement transformative, si les barrières politiques et techniques étaient surmontées.*


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