Les premiers bénéficiaires de Neuralink d’Elon Musk sont ceux qui croient en un avenir de dieux et d’améliorations cybernétiques.

Cela fait officiellement un an que Christian Noland Abaugh, 30 ans, est devenu le premier humain à se voir implanter une puce d’interface cerveau-machine Neuralink.

En 2016, un accident de natation a laissé Abo tétraplégique après avoir blessé sa moelle épinière, le laissant capable de respirer et de parler mais incapable de bouger ses bras ou ses jambes. Désormais, grâce à l’implant Neuralink, surnommé Telepathy, Avo peut contrôler un curseur d’ordinateur simplement en imaginant des mouvements, ce qui lui permet de jouer aux échecs ou d’interagir avec d’autres sur les réseaux sociaux.

La puce cérébrale contourne le système nerveux endommagé d’Arbaugh et transmet des signaux liés au mouvement aux ordinateurs de Neuralink, où les superordinateurs traitent les données et traduisent ses pensées en actions. L’implant permet à Arbaugh d’interagir avec la technologie de manière révolutionnaire, mais il envoie uniquement des données depuis son cerveau et ne peut pas recevoir ou modifier les entrées.

Neuralink, une société fondée par Elon Musk, copropriétaire et ingénieur de SpaceX et Tesla, a pour mission de « créer des interfaces cérébrales généralisées pour restaurer l’autonomie des personnes ayant des besoins médicaux non satisfaits aujourd’hui et pour libérer le potentiel humain à l’avenir ».

De nombreuses personnes saluent ces avancées en neurotechnologie, notamment pour leur capacité à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de troubles neurologiques, comme Arbaugh. Mais d’autres ont soulevé d’importantes préoccupations éthiques, notamment en matière de confidentialité et de sécurité des données, de risques potentiels pour les utilisateurs et d’accès équitable.

Après avoir vu Arbaugh publier un article sur sa foi l’année dernière, CT l’a contacté pour lui demander ce qu’il pensait des implications de cette technologie : sa promesse et les tensions éthiques et théologiques qu’elle soulève. Il a parlé des nombreux chrétiens dans le domaine de la neurotechnologie, des raisons pour lesquelles il a nommé son implant cérébral Eve et de son cheminement spirituel tout au long du processus. Cette interview a été éditée et condensée pour plus de clarté.

L’humanité court vers une impasse.