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Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a exprimé lundi son « inquiétude face aux réactions virulentes » après la condamnation de Marine Le Pen, les jugeant « de nature à remettre en cause gravement l’indépendance de l’autorité judiciaire ».

« Les menaces visant personnellement les magistrats en charge du dossier, tout comme les prises de parole de responsables politiques sur le bien-fondé des poursuites ou de la condamnation, en particulier au cours du délibéré, ne peuvent être acceptées dans une société démocratique », a déclaré le CSM dans une rare prise de parole publique.

Jeter publiquement le discrédit sur une décision de justice dans des conditions de nature à porter atteinte à l’autorité de la justice ou à son indépendance est un délit réprimé par l’article 434-25 du Code pénal.

https://twitter.com/USM_magistrats/status/1906744733512138870?t=TAg1NikifBWujhNCZd0d2A&s=19

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