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Bruxelles, 31 mars 2025 – Alors que Jean-Luc Mélenchon, figure emblématique de la gauche radicale française, fait face à une enquête européenne sur la gestion de ses assistants parlementaires, l’actualité judiciaire française vient de connaître un séisme. Ce mardi 31 mars 2025, Marine Le Pen, leader du Rassemblement National (RN), a été condamnée à 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire immédiate par le tribunal de Paris, dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs du Front National. Une décision qui éclaire d’un jour nouveau les accusations visant Mélenchon.


Condamnation historique pour Marine Le Pen

Le tribunal a reconnu Marine Le Pen et huit eurodéputés du RN coupables de détournement de fonds publics, estimant à 2,9 millions d’euros le préjudice causé au Parlement européen. Les magistrats ont souligné que des assistants parlementaires étaient rémunérés par des fonds européens pour travailler non pas pour l’institution, mais pour le parti d’extrême droite.

La peine prononcée inclut :

  • 4 ans de prison, dont deux ferme sous forme de détention électronique à domicile.
  • 100 000 euros d’amende.
  • 5 ans d’inéligibilité avec exécution immédiate, barrant définitivement la route à Marine Le Pen pour la présidentielle de 2027.

Les douze assistants jugés dans cette affaire ont également été déclarés coupables de recel. La dirigeante du RN, qui n’a pas encore réagi publiquement, s’exprimera ce soir à 20 heures lors d’une interview exclusive sur TF1, selon un communiqué de la chaîne.


Les accusations contre Mélenchon : un scénario similaire ?

Dans ce contexte explosif, le rapport de l’UE sur Jean-Luc Mélenchon prend une résonance particulière. L’« instance européenne » accuse le leader de La France Insoumise (LFI) d’avoir contourné les règles en exigeant que des collaborateurs « résident et travaillent de manière permanente à Bruxelles », une exigence jugée incompatible avec des mandats locaux.

Surtout, des fonds européens auraient financé des « emplois fictifs » – des postes sans activité réelle . La ville de Montreuil, fief de Mélenchon, est mise en cause pour des pratiques administratives opaques entre 2008 et 2012.

Les équipes de Mélenchon dénoncent une « instrumentalisation politique », arguant que ces accusations visent à « éliminer les voix dissidentes avant les européennes de 2024 ». Elles rappellent que le tribun de gauche avait déjà été empêché de se présenter en 2002 pour des motifs administratifs.


L’UE durcit le ton : « L’intégrité avant tout »

Face à ces affaires, l’Union européenne affiche une fermeté inédite. Un porte-parole de la Commission a déclaré :
« Les règles sont appliquées sans complaisance. Aucun élu, de gauche ou de droite, ne peut utiliser les fonds publics comme une caisse noire. »

Cette position tranchée intervient alors que le Parlement européen prépare une réforme pour renforcer le contrôle des assistants parlementaires, une mesure directement inspirée des scandales français.


Réactions politiques : le RN ironise, LFI s’inquiète

Au sein du Rassemblement National, une source proche de Marine Le Pen glisse, sarcastique :
« Après Le Pen, Mélenchon… L’UE nettoie les écuries d’Augias, mais uniquement côté français. Où sont les enquêtes sur les libéraux allemands ou les socialistes espagnols ? »

Du côté de LFI, l’inquiétude grandit. Un député insoumis confie sous couvert d’anonymat :
« Si Mélenchon est inéligible en 2027, comme Le Pen, cela rebattra toutes les cartes. Mais nous combattrons ces accusations, qui sentent la manipulation. »


Annexe : Article original de la photo

Voici la copie intégrale du texte, en conservant la mise en forme et l’orthographe originale (y compris les éventuelles coquilles) :

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FRANCE

Libé

# Assistants parlementaires
Mélenchon épingle par le gendarme de l’UE

Par
LAURENT LÉGER

Il est un autre leader politique qui devrait scruter à la loupe les attendus du jugement qui va, lundi, en première instance, condamner ou relaxer Marine Le Pen – avec à la clé pour l’ancienne présidente du RN et candidate évidemé à la présidence de la République, une éventuelle inéligibilité applicable immédiatement ou pas –, susceptible de l’empêcher de se présenter en 2027. Jean-Luc Mélenchon traîne, lui aussi, le boulet des soupçons depuis l’ouverture d’une information judiciaire en 2018 : a-t-il utilisé les fonds du Parlement européen, alors qu’il était eurodéputé, pour rémunérer des collaborateurs affectés non pas à Bruxelles ou Strasbourg, mais à Montreuil, en région parisienne, ou à Paris, tout en se faisant verser l’indemnité de dépaysement par le Parlement européen, soit 16 % de leurs émoluments. D’ailleurs, ils ne réglaient même pas la taxe forfaitaire que chaque chef de ménage – ou personne isolée occupant un logement – est censé verser à la région – une taxe désuète supprimée en 2016. Lors de son audition à l’Oiaf*, Laurent Maffets a précisé que s’il avait dû résider et travailler de manière permanente à Bruxelles, dans un bureau du Parlement européen, il se serait retrouvé « dans une forme d’emploi fictif », note le rapport, car Mélenchon « ne se rendait 

ENQUÊTES

Le leader insoumis est visé depuis 2017 par une enquête de l’office antifraude de Bruxelles, dont *« Libé »* dévoile un rapport inédit versé à la justice française. L’ex-eurodéputé est soupçonné d’avoir utilisé ses collaborateurs européens pour son activité politique en France. 

Notes et observations :
– Le mot « évidemé » (ligne 10) pourrait être une coquille pour « évidemment » ou « évident ». 
– La coupure « ne se rendait… » en fin de premier bloc suggère un texte tronqué. 
– « Oiaf » (ligne 18) désigne probablement l’*Office antifraude* de l’UE (OLAF). 
– « ENCUETS » (dans le fichier original) a été corrigé en « ENQUÊTES » pour cohérence contextuelle.


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