
La cour d’assises de Meurthe-et-Moselle a rendu son verdict d’appel ce lundi 31 mars, après plus de huit heures de délibérations, dans une affaire de pédocriminalité particulièrement sordide impliquant six enfants.
Denis A., un Mosellan de 45 ans, et Brice M., un Gardois de 40 ans, ont été condamnés respectivement à 15 ans et 20 ans de réclusion criminelle pour viols et agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans, corruption de mineurs et détention d’images pédopornographiques.
Une mère complice et indigne n’a pas fait appel. En 1ère instance, elle avait écopé de 10 ans de prison
Jean-Claude T., un autre membre de ce réseau pédocriminel, ce père indigne, n’a jamais pu être jugé. En 2023, Il s’est suicidé en détention préventive.
L’affaire avait débuté en avril 2019 avec l’arrestation en région parisienne d’un pédocriminel. Cette arrestation avait permis aux enquêteurs de remonter jusqu’à Jean-Claude T., un quinquagénaire vivant à Belleville-sur-Meuse (Meuse) avec sa femme et leurs six enfants. Cet homme se vantait sur internet d’avoir des relations sexuelles avec sa fille de 11 ans.
Jean-Claude T. devait initialement être jugé par les assises de la Meuse en 2023. Il s’est suicidé en prison avant son procès. Ce quinquagénaire avait rencontré Denis A. sur internet, où il partageait des photos et vidéos des viols qu’il infligeait à ses enfants. Il allait jusqu’à leur livrer ses propres enfants pour des abus sexuels tarifés, avec des montants variant entre 10 et 150 euros.
En août 2017, une rencontre particulièrement sordide a été organisée dans l’appartement de Denis A., à Hayange (Moselle). Les enfants de Jean-Claude T. y ont croisé un autre couple du sud de la France, composé de Brice M. et sa compagne, venus eux aussi avec leurs deux jeunes enfants.
“(…)Au Bon Dieu, j’ai confié mes péchés, devant vous j’ai reconnu mes crimes.”
Lors du procès en appel, Denis A. a exprimé des remords dans ses dernières paroles avant le délibéré : “Je pense que rien de ce que je pourrais dire ou faire n’effacera la souffrance des victimes. Au Bon Dieu, j’ai confié mes péchés, devant vous j’ai reconnu mes crimes.” Brice M., quant à lui, a nié une partie des faits qui lui étaient reprochés.