
L’Union pour l’enfance émet une dizaine de recommandations, dont la clarification de l’obligation de signalement des médecins en cas de violences sexuelles sur mineurs ou le lancement d’une campagne nationale de prévention sur les réseaux sociaux.
Près d’un enfant placé à l’aide sociale à l’enfance (ASE) sur deux aurait été victime de violences sexuelles avant ou pendant son placement.
Sur les 381 jeunes interrogés par l’association de protection de l’enfance, 22% ont été victimes de violences sexuelles et de «forts indicateurs» (comportements à risque, énurésie, agressivité, problème d’hygiène…) permettent de penser que 24% l’ont probablement également été, soit un total de 46% des jeunes.
Dans le détail, 64% des violences sexuelles ont été révélées après le placement, 39% ont été le motif du placement et 18% ont été subies pendant le placement.
Un tiers des jeunes (32%) présentent des «comportements sexuels problématiques» et 12 mineurs accueillis à l’Union pour l’enfance seraient en situation de prostitution, dont trois de manière avérée.
«Ce sont des résultats bouleversants» mais «pas forcément étonnants puisque la mission de la protection de l’enfance est d’accueillir les plus abîmés de nos enfants», a indiqué Thierry Rombout, directeur général de l’Union pour l’enfance lors de la présentation des résultats de l’étude à Paris.
«Mais ce n’est pas une fatalité», a-t-il ajouté, appelant de ses vœux «des actions concrètes».
Source
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/pres-d-un-enfant-place-sur-deux-est-victime-de-violences-sexuelles-indique-une-etude-20250402?utm_content=photo&utm_term=Le_Figaro&utm_campaign=Nonli&utm_medium=Social&utm_source=Twitter