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L’ambassade russe à Paris a fait passer une note au quai d’Orsay avec demande de traduire en justice les Ukrainiens qui ont attaqué une famille russe au Marché aux Poissons de Trouville-sur-Mer.

Anastasia, qui habite depuis 13 ans en France et possède les citoyennetés russe, ukrainienne et française, a raconté à l’agence de presse Ria Novosti que huit personnes devant un étalage faisaient du bruit et ignoraient les demandes du propriétaire de se calmer, faisant semblant de ne pas le comprendre.

Anastasia raconte que ces gens parlaient russe avec un accent ukrainien. Selon elle, le conflit a débuté lorsqu’elle leur a demandé de baisser la musique provenant d’un portable. La bande s’est alors mise à vouloir l’intimider, après quoi le père de la jeune femme a dû intervenir. L’un des Ukrainiens l’a alors provoqué, l’incitant à se battre avec lui, mais Anastasia a persuadé son père de revenir s’asseoir.

Or, le même Ukrainien, alors que son adversaire était assis dos à lui, s’est approché, l’a attrapé par le cou et l’a frappé en plein visage. D’après la jeune femme, à l’arrivée de la police, ces personnes se sont immédiatement calmées, l’agresseur faisait comme s’il n’avait rien à voir avec la situation et les femmes ont commencé à sortir des passeports ukrainiens et à crier: «Nous sommes Ukrainiens, et ils sont des agresseurs russes!».

Anastasia insiste sur le fait qu’aucun membre de sa famille ne parlait politique. Elle indique que les policiers étaient sur le point d’utiliser du gaz contre les Ukrainiens, car ils n’arrivaient pas à les calmer et à les faire sortir de ce marché.

Un moment donné, se souvient Anastasia, l’un des policiers a dit à l’agresseur: «Si tu es si courageux, nous pouvons t’envoyer dans ta patrie, va te battre là-bas!».

La police n’a pas pour autant arrêté l’agresseur, sous prétexte que le nez du père n’a pas été cassé et qu’il n’y avait pas de sang. Les victimes, elles, ont déposé plainte et attendent la réaction des autorités françaises.

@chroniques_conflit_ukraine

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